Conseils de jardinage
# arbres fruitiers - traitement bio jardin - entretien du jardin - traitement des arbres fruitiers - traitement du verger
Malgré leur résistance, les pruniers peuvent subir certaines maladies ou parasites. Découvrez comment les soigner avec nos solutions bios.
Comme vous le savez, quelques bons gestes sont utiles afin de préserver le prunier de ses maladies éventuelles et donc des traitements du prunier qui ne sont parfois pas assez efficaces!
Pour les maladies fongiques, des méthodes préventives à base de prêle et d’ortie seront efficaces. Elles permettront de renforcer les défenses de votre arbre fruitier. Les champignons sont connus pour se propager dans des conditions de chaleur et d’humidité.
Concernant les maladies dues aux parasites, les auxiliaires peuvent vous être très utiles. Par exemple, les coccinelles contre les pucerons, ou les oiseaux contre certaines larves. Au jet d’eau, on essayera de retirer un maximum de nuisibles. Certains pièges sont connus et permettent de surveiller et de réguler la population. Par exemple, les pièges à phéromones pour les carpocapses qui évitent la ponte et donc l’agression sous forme de chenille. Les décoctions de prêle, d’orties, de rhubarbe ou le purin sont aussi largement utilisés en général. Sinon, essayez les produits phytosanitaires.
Pour cette maladie, il faut surtout faire attention à bien ramasser les feuilles atteintes au sol et les éliminer pour éviter la propagation. Il faut également bien arroser le verger après la récolte. Les jardiniers utilisent de la bouillie bordelaise. En complément vous pouvez utiliser des macérations de plantes comme l’ail, de la décoction de prêle. Les traitements parallèles aux oligo-éléments fonctionnent bien. Sinon essayez un cuivre léger en 2 ou trois applications.
C’est une maladie qui peut se supprimer facilement si vous effectuez bien l’irrigation en période chaude et que vous espacez bien vos plants. Les traitements au souffre sont très efficaces, cependant veillez à l’arrêter environ 2 semaines avant la récolte.
Éliminez les parties atteintes, rameaux et fruits momifiés. Effectuez un traitement du prunier au cuivre (bouillie bordelaise) qui s’avère souvent très efficace. Par la suite, l’argile (kaolinite) et le lithothamne additionnés de soufre peuvent être utilisés en poudrage ou en mouillage.
En prévention, favorisez les variétés peu sensibles à la plantation. Pulvérisez le traitement d’hiver hors période de gel, pendant le repos de la végétation. Pensez aussi à maintenir des distances de plantation suffisantes entre les arbres.
Évitez la propagation en coupant et ramassant les feuilles au sol. Traitez au purin de prêle ou d’ortie.
Encore une fois, un traitement d’hiver préventif et un entretien régulier sont primordiaux pour empêcher l’atteinte de la maladie. Toutefois si votre prunier est attaqué, vous pouvez effectuer une éradication physique qui sera surement plus efficace qu’un traitement à la bouillie bordelaise, qui ne donne que peu de résultats.
La gommose n’étant pas une maladie en soi mais le résultat d’un stress ou d’une maladie, recherchez en amont son origine. Vous pouvez en tout cas appliquer du mastic cicatrisant sur les plaies de votre prunier ou frotter un mélange de feuilles d’oseilles, d’acide oxalique ou de vinaigre. Cependant la plupart du temps, la gommose sur prunier est signe qu’il est temps d’en changer...
Lorsque vous choisissez votre prunier, sachez que plus les variétés sont tardives, plus elles sont sensibles. Ne faites pas d’excès d’azote au niveau de votre fertilisation et favorisez la taille en vert sur vos arbres. Traitez au Bacile de Thuringe.
Commencez par couper les parties fortement atteintes. En prévention, brossez et chaulez le tronc du prunier. Le traitement d’hiver à l’huile blanche est aussi conseillé. Un autre moyen naturel pour se débarrasser des nuisibles est de veiller à ne pas perturber les auxiliaires naturels. Dans ce cas, les chrysopes, syrphes, coccinelles, mésanges, fauvettes... Pour cela, veillez à laisser des zones non fauchées et des haies à proximité. S’il y a réapparition, vous pouvez user des huiles d’été en fin de printemps ou début d’été.
En prévention, effectuez une taille régulière d’éclaircie, et préférez la taille en vert pour les arbres vigoureux. En hiver, faites un chaulage du tronc et appliquez des huiles blanches qui détruiront les œufs hibernants sous l’écorce et dans les bourgeons.
Les pucerons étant friands des jeunes pousses, ne faites pas de fertilisation trop riche en azote. Si vous séparez les pucerons de leur collaboration avec les fourmis, ils deviennent beaucoup moins résistants à leurs prédateurs (comme les larves de coccinelles). Installez donc un collier de glu autour du tronc.
Pour le traitement, pulvérisez du savon noir sur les parties atteintes et après le débourrement utilisez un insecticide naturel à base de pyréthrine ou de roténone.
Ramassez et éliminez les fruits véreux et lâchez les poules ! En prévention, les traitements d’hiver sont encore une fois très utiles. Il faut aussi savoir que les variétés plus tardives sont plus susceptibles d’être attaquées. Nous vous conseillons de poser des bandes de glu au printemps. Mais surtout, posez des pièges à phéromones ! Le bacile de Thuringe n’a pas d’effet sur la chenille qui n’ingère pas de matière végétale avant de pénétrer dans le fruit. La roténone peut être utilisée en cas de forte attaque durant les pics d’éclosion mais est déconseillée juste avant la récolte…
Pour une lutte biologique, utilisez Opius Concolor qui est un insecte entomophage. Cependant les résultats restent encore insatisfaisants.
Ils n’aiment pas les environnements humides, pulvérisez donc de l’eau non calcaire. Si cela ne fonctionne pas, procurez-vous un produit acaricide vendu dans les jardineries.