Maladies des plantes
# arbres fruitiers - maladie cryptogamique - maladie des arbustes
Les symptômes et les dégâts des maladies qui peuvent atteindre votre Noisetier sont décrites, à vous de trouver laquelle est la vôtre !
Cmonjardinier vous dit tout sur sur la maladie du noisetier.
Cette maladie du nosetier est reconnaissable par des taches sur les fruits couleur fauve. Le champignon Monilia fructigena se développe à partir de blessures (piqûre, morsure) en juin-juillet et envahit rapidement le fruit ainsi que les autres noisettes du même groupe.
Sur les feuilles, on voit des taches jaunâtres se recouvrant par la suite d'un feutrage blanchâtre. En fin de saison, on remarque des ponctuations noires disséminées au niveau des taches. L’oidium dû à Phyllactinia suffutta ne cause pas de sérieux dégât, si ce n'est une défeuillaison légèrement anticipée.
C’est un champignon qui se propage plus facilement dans les cas de blessure, notamment à cause des piqûres de Balanin. Il survit ensuite dans les bourgeons dormants. Sur les jeunes fruits, on observe des taches brunes qui se couvrent d’un feutrage gris. On peut aussi remarquer la maladie sur la partie basale de l’involucre lors de la conservation des noisettes fraîches.
Il est provoqué par un insecte de type coléoptère dont la femelle pond les œufs vers le mois de mai dans les noisettes. Le problème étant que la larve se nourrit ensuite du fruit avant d’hiverner au pied de l’arbre.
Ce puceron est globuleux, de couleur vert pâle à légèrement rosé. Le dépistage de sa présence est assez difficile à réaliser car il se fond dans son environnement. Il colonise presque exclusivement les extrémités en train de se développer et les rameaux fructifères. Les organes végétaux qui sont attaqués par le puceron ne sont généralement pas déformés mais ils seront souillés par un abondant miellat qui favorise le développement de la fumagine. En particulier, les noisettes et leurs cupules sont très touchées.
C’est un petit acarien qui, par ses piqures, détériore les bourgeons. Ces derniers sont progressivement transformés en galles très visibles durant l’hiver. Leurs écailles sont anormalement épaisses et rougeâtres.
C’est une grande punaise étroite de 12 à 15 mm de longueur. Les « noisettes punaisées » ont une coque d’apparence normale, mais renferment un amandon déformé et non comestible (amertume et goût acide). Les piqûres entraînent de graves perturbations dans l’évolution du fruit et de l’amandon, pouvant aboutir à son dessèchement.
C’est un champignon qui provoque une coloration brune de tout ou une partie des chatons. On peut aussi voir un brunissement des écailles des bourgeons qui ne débourrent que peu ou pas, se dessèchent ou chutent, et qui présentent de petites excroissances noires. En cas d’attaque sévère, les rameaux se dégarnissent et meurent. Le Phytopte serait un agent disséminateur de la maladie.
L’infection causée par la bactériose est détectable sur les feuilles par de petites taches brunes huileuses qui sont entourées d’un halo vert tirant sur le jaune. Les lésions des feuilles finissent par se fondre vers leur extrémité. Si les coques des fruits sont touchées, la maladie se manifeste par l’apparition de taches brun foncé ou noires. La maladie provoque aussi des chancres mauves plus ou moins enfoncés qui peuvent encercler une branche et la faire mourir. Lors de fortes humidités, un liquide collant suinte des tissus infectés. Les feuilles des rameaux morts brunissent et restent accrochées aux branches, d'où le risque de méprise avec la brûlure orientale du noisetier, qui présente aussi ce symptôme.
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